Après avoir résolu un des plus grands mystères en partageant sur ce blog les différences entre brie, coulommiers et camembert , la rédaction de Cahumebon s’attaque désormais à deux frometons souvent confondus. Ou alors très rarement distingués : l’Emmental et le Gruyère.
Les points communs entre Emmental et Gruyère
- D’une part, leur nom provient de Suisse dans les deux cas : l’Emme est une rivière Suisse, et « Tal » vient de l’Allemand (Vallée). Le Gruyère date sévère, puisque le nom provient directement de Charlemagne et de ses percepteurs d’impôts appelés Gruyers. Les impôts prélevés étaient payés en…fromage. Bon, sinon on peut aussi dire qu’il provient de la ville de Gruyères en Suisse. Mais ça fait moins romanesque.
- Les deux sont des fromages à pâte pressée cuite.
Les différences entre Emmental et Gruyère
- L’emmental est connu pour avoir des gros trous assez irréguliers et être fabriqué en grosses meules qui pèsent le poids d’un bonhomme : 80 à 100kg quoi. Belle bête. Lancée à pleine vitesse, faut pas être en face. Les trous viennent de gaz pendant la fermentation. Faudrait embaucher des consultants pour voir l’impact que ces gaz ont sur l’ozone.
- Le Gruyère lui, possède plutôt des p’tits trous (encore des trous, toujours des p’tits trous, t’as la réf). Sa meule est beaucoup plus p’tite que l’emmental : 40 kilos environ. Le Gruyère Suisse lui, n’a aucun trou par contre, car produit à partir du lait cru de vache, ce qui le rend plus facile à identifier.
Emmental et Gruyère : une différence au goût ?
Le Gruyère a un goût plus prononcé et plus fruité tout en étant plus fondant que l’emmental.
L’emmental, lui, a un goût très doux, et légèrement sucré si on parle d’Emmental Français, sa pâte est souple et ferme. D’ailleurs, c’est plutôt lui qu’on utilise fondu et que bien souvent on appelle « Gruyère râpé » comme des mécréants. Pour l’anecdote chiffrée : 340.000 tonnes en sont consommées chaque année et dont 60% sous forme rapée…
Bon, l’article était bien trop simple jusqu’à maintenant, alors on va te laisser mijoter sur la citation de Anselme Brillat Savarin, qui en 1925, racontait que » le Beaufort était le prince des Gruyères ». On f’ra un article sur les liens entre ces frometons, ça s’annonce fondant.
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